Une nouvelle tension secoue la Fédération Camerounaise de Rugby, plongée dans une crise institutionnelle qui met en péril le développement de la discipline au Cameroun. Malgré les recommandations de Rugby Afrique invitant à la dissolution du bureau exécutif actuel, aucune mesure concrète n’a été prise à ce jour.
Le climat interne est devenu irrespirable : le premier vice-président, le secrétaire général et le trésorier ont convoqué une réunion pour évoquer les dysfonctionnements au sein de la fédération. Une initiative mal perçue par le président, Me Patrice Monthe, qui a choisi de porter plainte contre ses collaborateurs devant le tribunal d’Ekounou. L’affaire sera examinée le 24 juillet prochain, marquant un nouveau tournant dans cette querelle de gouvernance.
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En attendant, les activités de la fédération sont pratiquement à l’arrêt. Face à cette paralysie, le groupe Essone tente de maintenir la flamme du rugby camerounais en organisant des compétitions pour les clubs et jeunes talents abandonnés par l’instance officielle.
Cette énième crise vient s’ajouter à plus de 15 années de divisions et de luttes internes qui ont freiné toute progression significative du rugby national. Les acteurs du milieu appellent aujourd’hui à une réconciliation sincère et à une refondation profonde de la gouvernance, sans quoi la discipline risque de disparaître des radars sportifs du pays.
