Le climat se tend encore davantage au sommet du football camerounais. Après l’annonce de la création d’une structure parallèle baptisée Fédération Camerounaise de Football-Association (FECAFOOT-A) le 4 novembre à Yaoundé, censée “promouvoir et développer le football camerounais”, les premiers désaveux n’ont pas tardé.
Présenté comme l’un des initiateurs du projet, Guibai Gatama, membre du Comité exécutif de la FECAFOOT, a tenu à démentir toute implication, précisant n’avoir “été ni informé, ni approché, ni associé” à cette initiative. Il réaffirme son appartenance à la FECAFOOT légitime dirigée par Samuel Eto’o, estimant qu’il ne saurait répondre favorablement à “une offre alternative”.
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Même son de cloche du côté d’Henri Njalla Quan, ancien 4ᵉ vice-président de la FECAFOOT, qui se désolidarise catégoriquement de ce qu’il qualifie de “projet non autorisé”. Dans un communiqué ferme, il affirme n’avoir “aucun intérêt dans les affaires liées au football camerounais” et se dit prêt à engager des poursuites contre ceux qui l’auraient associé à cette prétendue “FECAFOOT bis”.
Cette initiative refléterait-elle une œuvre de déstabilisation, sachant que l’élection à la présidence de la FECAFOOT se tiendra le 29 novembre ?
