Alors que l’Arabie Saoudite est officiellement désignée pour accueillir la Coupe du Monde 2034, de plus en plus de voix suggèrent que le calendrier initial prévu pour novembre-décembre 2034 pourrait être bouleversé. L’idée d’un report à début 2035 fait actuellement débat, notamment à cause du Ramadan, dont la période risque de coïncider avec des matchs décisifs.
Climat, calendrier religieux et contraintes sanitaires.
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Le principal argument avancé pour un décalage du tournoi est culturel et climatique. Le Ramadan en novembre-décembre 2034 pourrait compliquer la tenue des rencontres : nombreux joueurs, officiels et fans observeront le jeûne, ce qui affecterait performances, logistique des matchs, puis horaires de diffusion. Par ailleurs, les températures très élevées en Arabie Saoudite vers les mois de novembre-décembre posent également un risque pour la santé des joueurs et des spectateurs, malgré les avancées dans la climatisation des stades. Une fenêtre alternative proposée serait janvier-février 2035, période plus tempérée et moins problématique sur le plan religieux.
Rumeurs et réactions internationales
Plusieurs médias sportifs, dont Saudi Gazette et DW, évoquent un possible réajustement du calendrier du tournoi. Bien que la FIFA n’ait fait aucune annonce officielle confirmant le report, ces discussions apparaissent dans les rapports d’évaluation liés à la candidature de l’Arabie Saoudite.
Des organisations de défense des droits humains, comme Human Rights Watch, soulignent que le rapport de candidature ne traite pas suffisamment certaines problématiques, telles que les deux grandes périodes religieuses (Ramadan, pèlerinage du Hajj) ou les conditions des travailleurs migrants.
Scénarios envisageables et enjeux pour les parties prenantes
Si FIFA décidait de repousser le Mondial à janvier-février 2035, plusieurs conséquences majeures s’ensuivraient : Ajustement des calendriers domestiques et continentaux, notamment en Europe où les championnats sont conçus pour s’interrompre l’hiver. Réorganisation des saisons de transfert, des compétitions de clubs, et des infrastructures d’accueil. Préparations logistiques intensifiées pour les organisateurs : logements, transport, sécurité, repos des joueurs, etc.
Saoudiens, instances de la FIFA et ligues nationales seront mis à l’épreuve de la coordination. Le coût politique du changement pourrait être élevé, mais certains considèrent que cela pourrait être la meilleure solution pour préserver l’intégrité sportive et le respect culturel.
Ce qui reste incertain
Le report officiel n’a pas été confirmé : aucune communication formelle de la FIFA ou du comité organisateur saoudien ne valide ce décalage. Le calendrier final et les dates exactes restent sujets à négociation, surtout en ce qui concerne les implications pour les ligues nationales autour du monde.
Les effets concrets du Ramadan sur des compétitions majeures comme le Mondial sont encore largement théoriques dans ce cas précis, même si des précédents existent (comme le Mondial 2022 au Qatar).