La Confédération Africaine de Football (CAF) a officiellement mis à jour les critères de qualification des quatre meilleurs deuxièmes des éliminatoires africains pour la Coupe du Monde FIFA 2026. Une circulaire datée du 14 mars 2025, adressée à toutes les associations membres, fixe désormais un cadre clair pour éviter tout déséquilibre entre les groupes, notamment en cas de retrait d’équipes comme celui de l’Érythrée dans le groupe E.
Une clarification essentielle pour l’équité sportive.
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Selon le document publié depuis Le Caire, les résultats obtenus contre l’équipe la moins bien classée de chaque groupe ne seront pas pris en compte dans le calcul du classement des meilleurs deuxièmes. Cette mesure vise à corriger les disparités entre les groupes de six et ceux réduits à cinq équipes. En cas de retrait multiple, la CAF appliquera les mêmes principes afin de garantir une comparaison équitable entre toutes les sélections encore en lice.
Une lutte serrée pour les quatre places de barrages
À l’issue de la neuvième journée, le classement actualisé des meilleurs deuxièmes montre un resserrement inédit en tête. Le Gabon occupe provisoirement la première place avec 16 points (+4), suivi du Cameroun (14 points, +9), qui profite d’une meilleure différence de buts. La République Démocratique du Congo complète le podium avec 13 points (+4), juste devant Madagascar (13 points, +3).
Le Cameroun en bonne posture avant la dernière ligne droite.
Grâce à sa victoire récente face à l’Île Maurice, les Lions Indomptables restent solidement installés dans le groupe des qualifiables pour le tournoi de barrage intercontinental. Leur différence de buts favorable (+9) pourrait jouer un rôle décisif en cas d’égalité de points. Cependant, la bataille demeure intense : le Burkina Faso, l’Ouganda et le Niger restent à l’affût, tandis que l’Afrique du Sud et la Namibie ferment la marche avec respectivement 11 et 9 points.
Une fin d’éliminatoires sous haute tension.
À quelques jours de la dernière journée, l’enjeu est colossal. La CAF, soucieuse de transparence, entend maintenir un cadre harmonisé pour que les quatre meilleurs deuxièmes accèdent à la phase de barrage continentale, ultime étape avant le Mondial 2026.
Les regards seront désormais tournés vers les rencontres décisives du mois d’octobre, qui scelleront le sort de plusieurs nations ambitieuses, dont le Cameroun, toujours déterminé à écrire une nouvelle page de son histoire mondiale.